En 2021, les diagnostics prénataux (aussi appelés anténataux) ont fait l’objet d’une réforme dans le cadre de la loi relative à la bioéthique, dans le but de mieux informer les futurs parents. Des précisions viennent de paraître à ce sujet… Sur quoi portent-elles ?
Des précisions sur les nouvelles procédures de diagnostics anténataux !
Pour rappel, la loi relative à la bioéthique, publiée en 2021, a modifié les procédures encadrant les diagnostics anténataux.
Afin de rendre ces nouvelles procédures pleinement effectives, des précisions étaient attendues. Elles viennent de paraître et portent, notamment, sur :
- les modalités d’information de l’autre membre du couple dans le cadre du diagnostic prénatal, lorsque la femme enceinte y consent ;
- l’ajout des informations relatives à la découverte de caractéristiques génétiques fœtales sans relation avec l’indication initiale de l’examen, auprès de la femme enceinte, et de leurs conséquences éventuelles ;
- l’élargissement de la saisine du centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN) à tout médecin suivant la grossesse ;
- l’autorisation de tout médecin suivant la grossesse de délivrer à la femme enceinte des informations en lieu et place du CPDPN ;
- la consécration du rôle central de la sage-femme dans la concertation qui a lieu en cas d’interruption médicale de grossesse ;
- la clarification des différentes étapes aboutissant à la réalisation d’un diagnostic préimplantatoire (avec notamment la création d’une obligation de traçabilité et de désignation d’un coordonnateur).
Notez que ces précisions réglementaires sont applicables depuis le 16 novembre 2023. Toutefois, les procédures de diagnostics anténataux engagées avant le 1er janvier 2024 restent régies par la précédente réglementation.
Diagnostics anténataux : du nouveau ! – © Copyright WebLex