Chaque année, environ 100 000 vélos sont retrouvés, mais seulement 7 % d’entre eux sont restitués à leurs propriétaires, en raison de l’impossibilité de les identifier. Pour remédier à cette situation, une obligation de marquage des vélos a vu le jour. Comment fonctionne-t-elle ?
Marquage des vélos : mode d’emploi
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2021 pour les vélos neufs et depuis le 1er juillet 2021 pour les vélos vendus d’occasion, une obligation de marquage est applicable.
Les vélos sont marqués et fichés sur le Fichier National Unique des Cycles Identifiés (FNUCI), géré par l’Association de Promotion et d’Identification des Cycles et de la mobilité active (APIC).
Concrètement, un commerçant qui vend un vélo doit apposer sur le cadre un numéro d’identification composé de 10 caractères alphanumériques.
Il doit recueillir certaines données du propriétaire (nom, prénom, numéro de téléphone et mail) afin de procéder à l’inscription dans la base de données d’un opérateur d’identification qui joue le rôle d’intermédiaire entre le commerçant et le FNUCI.
Ensuite, il place le vélo sous le statut « En service » dans la base de données.
Le propriétaire reçoit alors un mail indiquant son identifiant et son mot de passe pour se connecter à son espace personnel. Il peut alors modifier ses coordonnées et le statut de son vélo :
- « En service » s’il utilise son vélo ;
- « Volé, perdu » s’il ne le retrouve plus ;
- « Hors d’usage, détruit » s’il le place en déchèterie ou le renvoie pour un échange ;
- « En vente » s’il décide de placer son cycle en vente.
Notez qu’un vélo vendu avant la mise en place de l’obligation de marquage ne devra pas nécessairement l’être. Mais son propriétaire est libre de le faire marquer. Pour cela, il doit se rendre chez un professionnel, pour un coût compris entre 10 et 30 €.
Source : Actualité du ministère de l’Intérieur du 29 mai 2022
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